Journal Coeurs Vaillants

Cœurs Vaillants est un hebdomadaire français destiné à la jeunesse resté célèbre pour avoir été le premier à publier en France la bande dessinée d'Hergé, "Tintin et Milou"

Coeurs Vaillants n°40 du 29 décembre 1929 Coeurs Vaillants n°23 du 11 mai 1930 Coeurs Vaillants n°5 du 1 février 1931 Coeurs Vaillants n°7 du 3 janvier 1932 Coeurs Vaillants n°32 du 6 août 1933 Coeurs Vaillants n°38 du 16 septembre 1934 Coeurs Vaillants n°17 du 28 avril 1935 Coeurs Vaillants n°3 du 19 janvier 1936 Coeurs Vaillants n°25 du 20 juin 1937 Coeurs Vaillants n°18 du 1 mai 1938 Coeurs Vaillants n°50 du 8 décembre 1939 Coeurs Vaillants n°39 du 29 septembre 1940 Coeurs Vaillants n°47 du 23 novembre 1941 Coeurs Vaillants n°17 du 26 avril 1942 Coeurs Vaillants n°21 du 23 mai 1943 Coeurs Vaillants n°10 du 16 avril 1944 Coeurs Vaillants n°3 du 1 août 1945 Coeurs Vaillants n°1 du 19 mai 1946 Coeurs Vaillants n°38 du 21 septembre 1947 Coeurs Vaillants n°18 du 2 mai 1948
1929 - 1930 - 1931 - 1932 - 1933 - 1934 - 1935 - 1936 - 1937 - 1938 - 1939 - 1940 - 1941 - 1942 - 1943 - 1944 - 1945 - 1946 - 1947 - 1948

Historique Coeurs Vaillants

Les abbés Courtois, Pihan et Guesdon dans Coeurs Vaillants n°50 de 1939 Coeurs Vaillants (1928 - 1963) est un journal pour les jeunes des patronages associatifs dont la diffusion fut d'abord régionale pendant les années 1928 et 1929 puis nationale à partir du 8 décembre 1929 (voir les détails de cette année 1929). Il n'était pas vendu en kiosque, mais à la sortie de la messe ou dans les patronnages. Cette répartition purement confessionnelle n'est pas sans incidence sur la rareté de certains fascicules.

Coeurs Vaillants n°23 de 1930 Coeurs Vaillants n°51 du 20 décembre 1930 Coeurs Vaillants n°1 du 3 janvier 1932 Coeurs Vaillants n°52 du 24 décembre 1933 Coeurs Vaillants Coeurs Vaillants

Coeurs Vaillants est édité aux éditions UOCF (Union des Oeuvres Catholique de France) devenu par la suite l'éditeur Fleurus (parce qu'ayant déménagé rue de Fleurus à Paris). De format "journal", il comprend 8 pages pour une taille de 27,5x38cm, puis 4 pages pour un format de 30x44cm pendant les années de guerre. Chaque numéro est une grande feuille pliée en 4 qu'il faut parfois défaire au coupe-papier. Jusqu'a la fin de l'année 1930 (n°56), Cœurs Vaillants adopte une numérotation continue; puis, dès 1931, une numérotation à l'année.

Abbé Gaston Courtois C'est l'abbé Gaston Courtois (qui signe sous le pseudonyme Jacques Coeur) de la congrégation des Fils de la charité alors directeur général de l'Union des œuvres catholiques de France avec les abbés Gabriel Bard de l'Union catholique de France et l'abbé Henri Guesdon, abbé de l'église Saint-Pierre de Montrouge (pseudonyme Pierre Rougemont), auxquels s'étaient joints quelques laïcs, qui fonda Coeurs Vaillants à la fin de 1928.

En 1935, l'équipe est renforcée par l'arrivée de l'abbé Jean Pihan (pseudonyme Jean Vaillant), lui aussi des Fils de la charité.

Coeurs Vaillants n°36 du 2 septembre 1934 Coeurs Vaillants n°52 du 19 mars 1934 Coeurs Vaillants n°25 du 17 juin 1934 Coeurs Vaillants n°16 du 21 avril 1935 Coeurs Vaillants n°6 du 10 février 1935 Coeurs Vaillants n°10 du 8 mars 1936 Coeurs Vaillants n°50 du 11 décembre 1938 Coeurs Vaillants n°2 du 12 janvier 1939 Coeurs Vaillants n°45 du 10 novembre 1940

Parmis les premières collaboratrices régulieres de l'Union des Oeuvres, c'est Lucienne Devilliers qui arrive la première (octobre 1929) comme secrétaire de rédaction au 82 rue de l'Université (Paris VII) puis c'est le tour de Suzanne Raquin d'être nommée à l'administration à partir du 1er mai 1930. Suzanne Raquin deviendra dirigeante nationale et secrétaire générale du mouvement. Viendront ensuite Fanny, Marie-Madeleine, Henriette, Marinette...
En 1938, Simone Schuehmacher viendra remplacer Lucienne Devilliers hospitalisée suite à de grave ennuis de santés. Elle sera nommée quelques années plus tard secrétaire générale de rédaction.

Parmis les premiers illustrateurs réguliers, notons la présence d'Henry Caouissin et de Francisque Poulbot. Après une entrée discrète, Etienne Le Rallic et Maurice Cuvillier en deviennent les illustrateurs attitrés. Ils y travailleront jusqu'au milieu des années 50. EN 1930 (n°35), apparaissent les premiers dessins d'un dessinateur Belge qui signe sous le pseudonyme Hergé. Une collaboration qui durera 20 ans! En 1931 (n°22), c'est l'arrivé de Marijac qui s'illustrera avec son western "Jim Boum" suivit des "aventures de Césarin Pitchounet", puis "Les grandes croisières du Capitaine Pat' Fol", une série plus humouristique qu'il signe sous le pseudonyme Dum's.

Logo Coeurs Vaillants : A Coeurs Vaillants rien d'impossible Le succès de Coeurs Vaillants donne naissance, en 1936, au Mouvement des Cœurs Vaillants, que l'abbé Courtois fonde avec l'abbé Jean Pihan.

Les lecteurs choisissent un uniforme composé d'un insigne, d'un foulard vert et orange, d'une chemisette marron et d'un fanion. Dès cette époque, le journal propose ses premiers "produits dérivés" : deux coussins brodés aux effigies de Jim Boum et Tintin et Milou... Pièces aujourd'hui rarissimes (voir une publicité dans le n°32 de 1935).

Affiche 1954 Coeurs Vaillants 25 ans Fin 1937, le magazine Âmes vaillantes, destiné aux filles, est créé .

A partir de juin 1940, Cœurs vaillants est interdit en zone occupée. Il sera malgré tout imprimé sous divers périodiques dont Belles Histoires de Vaillance et une série spéciale Coeurs Vaillants Ames Vaillantes de 8 numéros imprimée à Clermont-Ferrand et à Lyon (zone libre).

L'équipe installée à Lyon, éditera ensuite le magazine Coeurs Vaillants "classique" jusqu'a la libération de 1945.

L'équipe installée à Clermont-Ferrand puis à Lyon pendant les années 1940 à 1945 est notamment formée de :
Coeurs Vaillants n°52 du 29 décembre 1940 Coeurs Vaillants série spéciale n°7 du 8 septembre 1940 Coeurs Vaillants n°47 du 23 novembre 1941 Coeurs Vaillants n°17 du 26 avril 1942 Coeurs Vaillants n°53 du 31 décembre 1950 Coeurs Vaillants n°39 du 30 septembre 1951 Coeurs Vaillants n°15 du 13 avril 1952

A la libération de 1945, les éditions Fleurus sont à nouveau interdite de publication car les revues ayant existées sous l'occupation sont soumisent à enquette pour vérification de non collaboration avec l'occupant.

En attendant ce sésame, Coeurs Vaillants continue d'exister par le biais de plusieurs magazines, comme la collection Histoire et Joie ou La Voix de l'Ouest qui fera paraitre 10 numéros avec les planches d'Hergé ou les Albums (de A à M), mais aussi des fiches pédagogiques.

J2-Jeunes n°52 de 1967 Formule1 n°30 du 24 juillet 1975 De retour à Paris, Coeurs Vaillants continura sa collaboration avec Hergé jusqu'en 1949. Le magazine sera ensuite publié jusqu'en fin 1963, date à laquelle il change de nom pour "J2 Jeunes" (1963-1970) puis change de nouveau pour "Formule 1" jusqu'en 1981.

"A Coeurs Vaillants, rien d'impossible" : L'abbé Courtois prendra comme pseudonyme Jacques Coeur, le nom du fameux Grand Argentier du roi de France Charles VII (1400 - 1456) dont la devise était : "A vaillans cuers riens impossible".

Pour aller plus loin...

Source: Wikipedia, Objectible.net, BDtroc.fr et La vie du collectionneur n°241.
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